Qu'est-ce que c'est vraiment un compagnon?

Chers amis,
Je voudrais rendre ici une toute petite hommage à un extraordinaire alsacien que nous connaissons déjà à notre école. Nous avons parlé de lui pendant une enthousiastique session de travail à l'école, le 14 Octobre dernier, sur l'Année Européenne des Activités de Volontariat (2011) .
Il s'agit d'Albert Schweitzer, Prix Nobel de la Paix en 1952.
Pendent notre fantastique aventure à Strasbourg, jusqu'après la journée du 22 Octobre, je parcourrai la Place Gutenberg avec les élèves et les professeurs portugais, et mon frère Acúrcio me fit la remarque d'un livre sur la vie de Albert Schweitzer. Immédiatement je l'achetai! À la bonne heure!
Il faut bien connaitre la vie de cet alsacien, à l'aube de l'année du Volontariat!
Ce matin, j'ai lu, aux pages 134-5, la suivant passage:

«La construction allait vite el les cases montées autour de l'hôpital se multipliaient, mais pas autant que les malades!
Un Benjabi, aussi atteint par le mal du pays que par des ulcères parfaitement guérissables, s'étant approché d'un autre Benjabi mourant de dysenterie, le Dr. Nessman qui avait pu apprendre quelques mots de leur dialecte, s'était rué sur lui:
- Veux-tu mourir ? Ecarte-toi de lui!
- Il vaut mieux mourir, dit le Benjabi, que de ne pas parler avec lui. Nous sommes du même village. (notre souligné)
On le renvoya dans sa salle, mais pas assez vite cependant, pour qu'il n'ait eu le temps d'attraper la dysenterie et d'en mourir quelques jours plus tard.» (La vie ardent d'Albert Shweitzer, de Joseph Gollomb).

Je me tais. Il faut que chacun de nous puisse avoir l'occasion de penser et sentir l'écho que vraiment les mots de cet Benjabi font bien au fond de chacun de nous, ayant à la tête les buts, les valeurs et les idéals que ont été la raison du notre rencontre à Starsbourg.

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